Déjà en mai 2017, les patients avaient pu remarquer que la consultation d’un médecin généraliste de secteur 1 (adhérant au Contrat d’Accès aux Soins (CAS)) était passée de 23 à 25 euros. D’autres fonctions médicales font désormais l’objet d’une revalorisation des tarifs depuis le1er juillet.
En effet, c’est au 1er juillet que l’Assurance maladie a poursuivi sa réforme en augmentant de 2 euros en moyenne les tarifs des médecins spécialistes. Ainsi, la consultation d’un psychiatre, neuropsychiatre ou d’un neurologue sera facturée 39 euros contre 37 auparavant. De même, la consultation d’un médecin correspondant pour un suivi régulier sera augmentée de 2 euros.
Cela signifie que lorsque votre médecin vous orientera vers un spécialiste (un dermatologue par exemple), le tarif de ce dernier ne sera plus de 28 mais 30 euros.
Les cardiologues sont aussi concernés par cette réforme qui ne sera effective pour eux qu’au 1er novembre 2017. À cette date, le prix de leur consultation passera de 45,73 à 47,73 euros.
La première consultation de contraception pour les jeunes filles de 15 à 18 ans et le suivi des enfants de 3 à 12 ans présentant des risques d’obésité seront facturés 46 euros. Enfin, les actes très complexes, comme la mise en place d’un traitement lourd, s’élèveront à 60 euros afin de valoriser le travail effectué par les médecins. Cette somme correspond également au tarif de consultation pour les personnes atteintes d’une maladie neuro-dégénérative.
Une hausse de 2 euros en moyenne pour limiter des dépassements d’honoraires plus conséquents
Cette hausse des tarifs de consultations a tout de même un objectif précis : celui de limiter les dépassements d’honoraires. En augmentant les tarifs des médecins de deux euros, l’Assurance maladie espère diminuer le recours à ces dépassements, qui font grimper les factures des patients et ne sont pas remboursés.
Il faut également ajouter que ces diverses augmentations n’auront finalement pas d’impact pour tous les patients puisque la Sécurité Sociale remboursera toujours 70% du tarif de convention. Pour les patients couverts par une complémentaire santé, celle-ci remboursera aussi une partie ou la totalité du reste à charge.