La contraception est le moyen le plus efficace pour prévenir une grossesse non désirée. De nos jours, il existe plusieurs sortes de contraceptifs. Avant de choisir son moyen de contraception, il est important de connaître tous les types de contraceptifs ainsi que la différence entre chacun d’entre eux.

Quelle méthode choisir parmi les différents moyens de contraception ?

Avant de se lancer dans le monde des adultes et d’avoir des relations sexuelles, de nombreux jeunes se posent des questions concernant la méthode contraceptive à choisir. Il existe de nombreux moyens de contraception, mais pour les jeunes qui ne sont pas encore en couple depuis longtemps ou qui n’ont pas encore d’enfants, le gynécologue recommande généralement le préservatif, la pilule ou, à défaut, l’anneau vaginal :

  • Le préservatif est surtout indiqué pour les personnes qui entrent dans une toute nouvelle relation. En effet, en plus de prévenir une grossesse non désirée, le préservatif est le seul moyen efficace qui protège de la plupart des IST ou infections sexuellement
    transmissibles ainsi que du VIH.
  • Les pilules oestroprogestatives et « combinées » (PC) avec leurs différentes générations ou les pilules microprogestatives (PP) contiennent des hormones semblables à celles produites naturellement par les ovaires. Elles peuvent notamment être utilisées
    par les jeunes dont le partenaire n’a pas encore fait le test VIH en complément du préservatif.
  • Pour ce qui est de l’anneau vaginal, c’est un anneau que l’on insère dans le vagin et qui diffuse de l’œstrogène et de la progestérone dans le sang à petite dose de manière à bloquer l’ovulation. On le retire au bout de trois semaines et on en réinsère
    un nouveau une semaine plus tard. L’anneau vaginal a donc l’avantage d’être difficilement oubliable et d’être peu dosé. Malheureusement, seules quelques mutuelles le remboursent.

Pour les couples stables et qui ont parfois déjà des enfants, il existe un plus large choix de contraceptifs mis à leur disposition. Il y a notamment l’implant, le stérilet ou DIU (Dispositif intra-utérin), le patch, les méthodes naturelles de contraception (pour ceux qui n’ont pas peur d’avoir un enfant), etc. Voici quelques-unes de ces solutions :

  • L’implant est un minuscule bâtonnet en plastique et de forme cylindrique. Comme la pilule, il contient de l’œstrogène et de la progestérone ce qui empêche l’ovulation. Son efficacité dure trois ans.
  • Le stérilet est quant à lui un dispositif placé dans l’utérus. Il se décline en deux sortes, le DIU au cuivre qui rend les spermatozoïdes inactifs et le DIU constitué d’une hormone progestative empêchant le spermatozoïde d’atteindre l’ovule.
  • En ce qui concerne le patch, c’est un petit timbre qui contient des hormones qui bloquent l’ovulation. Il est à renouveler chaque semaine.
  • Les méthodes naturelles de contraception reposent sur le calcul du cycle de fécondation qui consiste à effectuer la méthode du retrait, le recours au préservatif ou l’abstinence sur plusieurs jours précédents ou qui suivent l’ovulation. Sachez toutefois
    que la plupart des méthodes naturelles sont peu fiables.
  • Le moniteur de contraception représente un autre type de méthode naturelle de contraception mais plus fiable (94%) grâce au mini-lecteur informatisé. Ce système, simple d’utilisation et sans prise de médicaments, permet d’estimer la période d’ovulation
    pour prévenir des jours dits « à risque » de grossesse. Notez toutefois qu’ils ne conviennent pas à la contraception des adolescentes.

D’autres méthodes de contraception, telles que les contraceptifs injectables, le diaphragme, la cape cervicale, le préservatif féminin ou les spermicides, peuvent être utilisées pour prévenir une grossesse non désirée.

Qu’est-ce qu’une méthode contraceptive efficace ?

Une méthode contraceptive efficace est celle qui offre à la fois une protection réelle en matière de contraception et au niveau de la santé. En effet, toutes les femmes ont leurs propres organismes et activités quotidiennes, ainsi, un contraceptif qui convient à une femme ne convient pas forcément à une autre. C’est donc la raison pour laquelle il faut prendre l’avis d’un gynécologue, d’un généraliste ou d’un pharmacien avant d’utiliser un moyen de contraception.

Néanmoins, l’efficacité d’une méthode contraceptive repose principalement sur le respect de son usage en faisant attention aux contre-indications. Ainsi, pour l’usage de la pilule, il est impératif de la prendre quotidiennement et à la même heure, car un oubli peut immédiatement engendrer une grossesse non désirée. Le risque est le même lorsqu’on oublie de remplacer à la date indiquée l’implant, le stérilet, le patch ou l’anneau vaginal. De manière générale, l’efficacité des contraceptifs est élevée et peut atteindre dans les 90 à 99 % dans la mesure où leurs règles d’utilisation sont bien suivies.

Qu’est-ce que la double protection ?

Il est vrai que pour éviter une grossesse non désirée, une seule méthode contraceptive peut suffire. Pourtant, l’efficacité des contraceptifs n’atteint jamais un pourcentage de 100 %. Même si le risque est vraiment infime, il est toujours bien de doubler de prudence, d’où l’existence de la double protection. Ce type de méthode contraceptive consiste à associer un contraceptif tel que la pilule avec l’utilisation d’un préservatif. En effet, l’efficacité du préservatif n’est pas entièrement assurée. Si celui-ci est mal mi, déchiré ou pas assez bien lubrifié, le condom peut se rompre et engendrer une grossesse non désirée. Par ailleurs, son utilisation est encore plus avantageuse du fait qu’il protège des IST ainsi que du VIH.

L’intérêt du rendez-vous chez le gynécologue

Le rendez-vous chez le gynécologue permet au praticien de déterminer le moyen de contraception le mieux adapté à l’organisme de sa patiente. Dans la même mesure, ces auscultations sont indiquées pour avoir un suivi de sa santé et ainsi détecter les moindres problèmes, tels qu’un changement hormonal ou l’existence d’un virus. C’est pourquoi la visite chez le gynécologue est recommandée et doit se faire au moins tous les deux ans.

La délivrance d’un contraceptif aux mineures

La délivrance d’un contraceptif aux jeunes filles d’au moins 15 ans est simplifiée de manière à les encourager à mieux se protéger d’un risque de grossesse non désirée. Pour cela, des mesures ont été instaurées par la loi n° 2013-1203 du 23 décembre 2013, la loi n° 2012-1404 du 17 décembre 2012 et le décret n° 2013-248 du 25 mars 2013 sur la liberté des jeunes filles mineures à l’utilisation et l’acquisition d’un contraceptif sans le consentement parental.

Les femmes mineures peuvent donc se rendre à l’infirmerie de son établissement scolaire ou au centre de planning familial.

Dans la même mesure, l’Assurance Maladie prend en charge les consultations et les examens biologiques indispensables à la contraception ainsi que la pose, le retrait ou le changement d’un contraceptif.

Quels sont les contraceptifs remboursés ?

Le coût des contraceptifs constituait auparavant un frein surtout chez les jeunes qui utilisent des moyens de contraceptions. Dorénavant, plusieurs contraceptifs sont entièrement remboursés tels que le DIU, l’implant ainsi que les pilules. Les contraceptifs tels que l’injection et le diaphragme sont partiellement remboursés.

Grâce aux multiples méthodes contraceptives, les femmes ont désormais la possibilité de choisir le nombre d’enfants qu’elles souhaitent élever, ceci en bénéficiant d’un large choix de contraceptifs adaptés à leurs organismes ainsi qu’à leur mode de vie.