Pourtant mise en application dès demain, mercredi 1er novembre, cette augmentation ne fait pas l’unanimité et crée même une forte incompréhension. L’Assurance-maladie précise alors que « ces tarifs sont destinés à prendre en compte la complexité de certaines situations médicales et à valoriser le temps plus important que les médecins doivent y consacrer ».
Mais cette réforme a également pour objectif une revalorisation du salaire des médecins, notamment pour freiner la crise des vocations. Le docteur et président du syndicat MG France, Claude Leicher, explique : « On ne fait que proportionner la rémunération au temps de travail et au service rendu au patient, ce qui paraît relativement logique dans une rémunération à l'acte ».