Qu’est-ce-que la phytothérapie ?

L’expression « Phytothérapie » provient de 2 mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ». Cette pratique fait partie de la médecine douce et elle existe depuis l’antiquité. Elle est fondée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels.

La phytothérapie peut-être utilisée à titre préventif ou à titre curatif pour soigner les différents maux quotidiens du corps humain. En effet, les plantes constituent une réponse de choix pour fournir à l’organisme les substances nécessaires pour maintenir son équilibre vital. Aujourd’hui, l’efficacité de la médecine « par les plantes » est reconnue et démontrée scientifiquement.

Combien coûte une séance de phytothérapie ?

Le coût d’une séance de phytothérapie oscille généralement entre 25 et 40€. La phytothérapie n’étant pas reconnue comme une spécialité médicale, les professionnels qui pratique cette discipline sont généralement des médecins généralistes qui ont suivi une formation en complément de leur cursus initial pour obtenir un diplôme spécifique. On les appelles généralement les phytothérapeutes.

Est-ce qu’un remboursement est possible ?

La phytothérapie est une forme de médecine douce qui n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. Par conséquent, les plantes qui seront prescrites ne pourront pas être prises en charge également.

Il existe tout de même certaines mutuelles sur le marché qui peuvent prendre en charge une partie des frais liés à la médecine douce et donc peut-être la phytothérapie. Il est essentiel de vérifier le détail de votre garantie pour savoir si vos séances seront prises en charge. Si cela est le cas, vous pourrez espérer à un forfait annuel d’environ 200 € ou alors à un forfait d’environ 40 € par séances (nombre limité de séances dans l’année).

Pourquoi consulter un spécialiste en phytothérapie ?

La phytothérapie aide à réguler l’ensemble de l’organisme par les plantes et cela agit par conséquent sur tous les types de maladies.

Voici quelques symptômes qui peuvent mener à la pratique de la phytothérapie :

  • Affections bronchiques et état grippal
  • Troubles digestifs
  • Troubles dermatologiques
  • Insuffisance veineuse et lymphatique
  • Troubles urinaires
  • Trouble du sommeil, de stress et de l’état d’anxiété

Selon les phytothérapeutes, une maladie ne survient pas par hasard. C’est la conséquence d’un déséquilibre interne à l’organisme qui doit en permanence s’adapter à son environnement. La phytothérapie s’attache à analyser les systèmes constitutifs de l’organisme : systèmes neuroendocrinien, hormonal, immunitaire, système de drainage, pour les renforcer au besoin à l’aide des plantes.

La phytothérapie utilise les plantes sous différentes formes tel que sous infusion, décoctions, cataplasmes ou macérations par exemple. Selon la partie de la plante qui est utilisée, on aura des effets différents.

Comment pratique-t-on la phytothérapie ?

Toutes les plantes médicinales contiennent des principes actifs qui interviennent dans le traitement des maladies.

Par conséquent, la phytothérapie utilise la plante grâce à divers moyens d’extractions :

Poudres : La partie végétale de la plante est séchée, pulvérisée, puis tamisée. Les poudres servent notamment à la fabrication des gélules, des teintures et des comprimés.

Extraits : Ce sont des préparations concentrées obtenue par macération dans un solvant (eau, alcool). Avec l’évaporation du solvant, on obtient un extrait à la consistance molle, sèche ou fluide.

Alcoolat de plantes : Obtenu par distillation de plantes macérées dans l’alcool.

Macérât glycériné de plantes : Macération de la plante à l’état frais dans un mélange d’alcool, d’eau et de glycérine.

Teinture mère homéopathique : La plante fraîche reste à macérer dans de l’alcool à 70°.

Suspension intégrale de plantes fraîches : Moins de 24 heures après leur récolte, les plantes sont congelées dans l’azote liquide, puis finement broyées et mises en suspension dans l’alcool à 30°.

Les plantes s’utilisent également sous différentes formes directement après la cueillette :

  • L’infusion
  • La décoction
  • La macération
  • L’inhalation
  • Le gargarisme

Les contre-indications à la pratique de la phytothérapie

La phytothérapie fait partie des médecines non conventionnelles, par ce fait elle souffre d’un manque d’encadrement par la médecine traditionnelle.

Il faut faire attention :

  • A l’automédication qui peut entraîner des complications sévères et possède de nombreux dangers. A titre d’exemple, le curcuma peut multiplier les effets de médicaments anti-inflammatoires.
  • Il existe des plantes toxiques même parmi celles qu’on ne soupçonnerait pas. Par exemple, la colchique est une fleur entièrement toxique qu’il ne faut pas consommer car elle contient de la colchicine qui peut entraîner la mort.
  • A l’association plantes-médicaments qui peuvent provoquer des effets indésirables.
  • Aux risques d’allergies.